Prévenir
le plagiat

Évaluer les apprentissages

Les évaluations servent à évaluer le niveau de compréhension de la matière et l’atteinte des objectifs d’apprentissage. Elles ne sont pas des instruments qui visent à punir. Dans les cas où les objectifs ne sont pas atteints, du soutien supplémentaire doit être offert ou demandé.

Afin de prévenir le plagiat dans ses évaluations, l’Université adopte des stratégies de façon à vérifier les apprentissages de chaque étudiante et étudiant.

Examens uniques

Dans la plupart des examens, des questions demandent une réponse personnelle. Ces questions font appel à des tâches cognitives complexes : synthétiser, recréer, faire appel à l’actualité, étudier un cas imposé parmi un vaste nombre de cas prédéterminés, etc.

Lorsqu’un examen comporte des questions à choix de réponse, toutes les copies de cet examen sont différentes. Plusieurs mécanismes sont mis en place :

Mécanismes pour contrer le plagiat dans les examens

Les questions sont puisées aléatoirement à l’intérieur d’une vaste banque. Ainsi, chaque individu a une version d’examen qui lui est propre.

Les questions n’apparaissent jamais dans le même ordre.

Les numéros des questions ne sont jamais les mêmes. Parfois, l’ordre des choix de réponses d’une question est également généré aléatoirement.

Chaque examen en ligne alloue un temps précis pour le réaliser. Un chronomètre indique le temps restant à l’écran. Lorsque le temps est écoulé, l’examen prend fin.

Ainsi, apprendre par cœur les réponses de l’examen d’un collègue est inutile. Même chose si, par exemple, on converse en parallèle avec quelqu’un par Skype. La personne qui tente d’en aider une autre lui fera perdre son temps, et risque plutôt de la mener vers l’échec.

Importances des tâches complexes

Une activité d’évaluation, que ce soit un travail ou un examen, doit cibler la compréhension profonde d’une matière et non une compréhension de surface, comme la mémorisation de définitions. Ce type d’évaluation indique plus clairement où est rendu l’étudiant ou l’étudiante dans ses propres apprentissages. De plus, en misant sur des évaluations à tâches complexes, les cas de plagiat sont nettement moins possibles1.

  1. Lang, James M. (2013). Cheating lessons. Cambridge (MA) : Havard University Press.

Vous enseignez

Voici des ressources pour concevoir vos évaluations :

Astuce!

Avant ses évaluations sommatives, l’étudiante ou l’étudiant doit démontrer ses compétences informationnelles (savoir s’informer et informer en retour) dans des travaux et activités. Il est conseillé d’intégrer ces activités au scénario de cours.

Trouvez une foule de ressources à ce sujet dans le site Promotion du développement des compétences informationnelles (Université du Québec).

Utiliser des sources

Traces

Garder au fur et à mesure la trace de tout ce qu’on consulte fait épargner bien du temps lors de la rédaction d’un travail.

La plupart du temps, on doit conserver la trace d’articles scientifiques ou savants. Toutefois, tout et absolument tout doit être référencé : un extrait d’un blogue ou d’une conversation entendue sur un média social, une image téléchargée intégrée dans un travail, etc.

Un moyen facile est de noter ses sources dans un fichier (Word, Bloc-notes, etc.) ou, mieux encore, de créer une fiche pour chaque source (gabarit Word ou logiciel de gestion bibliographique). Il ne faut pas oublier de noter l’URL du site d’où provient la source!

Citations

Pour prévenir le plagiat, en plus de citer ses sources, il faut savoir comment paraphraser les idées de spécialistes et intégrer des citations à ses travaux. La rédaction universitaire exige donc de développer ce type de compétences.

Vous étudiez

Voici des ressources pour garder la trace de vos sources :

Astuce!

Les logiciels EndNote et Zotero permettent de générer une bibliographie en quelques clics. Essayez-les!

Voici des ressources pour vous aider à citer correctement :

Voici d’autres trucs et conseils qui vous aideront à prévenir le plagiat :

Des exemples

Voyez deux exemples d’articles scientifiques ou savants qui illustrent les bonnes pratiques du travail universitaire. Vous verrez qu’ils contiennent plusieurs sources de référence.

Observez la façon dont elles sont insérées dans le texte sous une forme de citation textuelle ou en paraphrase.

Exemple 1

Rioult, C. (2019). De la scarification au tatouage : une écriture intime. Nouvelles perspectives en sciences sociales, 15(1), 65–92. https://doi.org/10.7202/1068180ar

À observer :

  • Page 67 : la note en bas de page 4 est une paraphrase.
  • Page 67 : la note en bas de page 5 est une citation textuelle.
  • Citations sous forme « classique », c’est-à-dire avec notes en bas de page.

Exemple 2

Dalleau, A. (2019). Le binge drinking, un nouveau récit? Étude des ivresses festives chez les jeunes adultes. Revue québécoise de psychologie, 40(2), 59–83. https://doi.org/10.72

À observer :

  • Page 61 : la référence à (Henriet, 1867, p. 4) est une citation textuelle.
  • Page 61 : la référence à (Otto, 1969) est une paraphrase.
  • Citations sous forme « auteur-date » : entre parenthèses directement dans le texte.

Rédiger des travaux personnels

Un travail doit représenter l’intégration de la matière et des savoirs transmis dans un cours.

Les étudiants et étudiantes doivent faire appel à des auteurs-chercheurs en intégrant des citations pour appuyer ce qu’ils avancent dans leur travail. Toutefois, la crainte de ne pas faire preuve d’originalité peut survenir. Or, le fait d’appuyer ses propos par des sources crédibles est précisément ce qui est attendu. Enfin, votre bibliographie doit contenir les sources que vous avez consultées et uniquement celles-ci. Les ressources suggérées sur ce site pourront vous éclairer à ce sujet.

Pourquoi y a-t-il du plagiat?

Le plagiat intentionnel est rare. Mais comment peut-on plagier sans le savoir? Voici quelques causes :

  • Méconnaissance de ce qu’est le plagiat
  • Mauvaise connaissance des règles de la citation des sources
  • Maladresses méthodologiques
  • Perception que ce qui se trouve sur Internet peut être réutilisé sans permission
  • Difficultés en rédaction, faibles habiletés langagières
  • Manque de temps pour rédiger un travail
  • Pression pour obtenir de bons résultats
  • Sentiment d’incapacité à faire un travail soi-même
  • Manque d’intérêt pour un travail à réaliser
  • Impression que tous les autres trichent

Source : Université de Montréal. (s.d.) Causes du plagiat. Intégrité – Université de Montréal. Dans REPTIC. (2020). Guide sur le plagiat et l’intégrité intellectuelle. Produit par le comité Plagiat et intégrité intellectuelle du réseau des répondantes et des répondants TIC (REPTIC).

Note. En cas de disparité entre le présent site Web et la publication du Règlement disciplinaire sur l’intégrité intellectuelle de l’Université TÉLUQ, c’est le Règlement officiel qui prévaut.